SECTION V. — CHAPITRE V. 691 difficultés pour une puissance de nombre premier que pour ur nombre premier. Seulement, dans le cas le plus simple en apparence, où neest égal au cube ou à une puis- sance plus-élevée de 2, la méthode que j'ai employée avec succès dans tous les autres cas ne suffit plus à la solution complète du problème, et je n’ai pas encore trouvé la modification qu'elle exige alors. Comme la solution du problème primitif pour le nombre premier v exige la so- lution du second problème pour n— p —1, je ne pour- rais donc, jusqu’à présent, donner le résultat complet que pour les nombres premiers p qui ne sont pas de la forme 8h + 1. Il suffira, du reste, au but de cette com- munication préliminaire et pour éclaircir la matière, d’examiner ici le cas du second problème, où n est un nombre premier impair. Je ne donnerai pas seulement le résultat relatif à ce cas, mais J'indiquerai brièvement la méthode qui m’y a conduit, attendu qu'’elle est extrême- ment simple et qu’elle fournit les principes essentiels pour la solution de ce second problème dans les autres cas, et aussi pour la solution du problème primitif. » En conservant les notations employées par Abel (dans le Mémoire n° XI déjà cité du tome I°‘’des OEuvres cmnpl(‘:te.c}, et en ayant égard à la définition déjà donnée des équations abéliennes, on peut énoncer comme il suit le problème dont il s’agit : » Lrouver la fonction algebrique la plus générale z9 de A, B, C, …, satisfaisant à une équation du n'ême de- gré, et telle que cette fonction z, et les autres racines z4, z 23 +++5 Tn_y de l'équation vérifient les relations y —a)- 8504 1151 4 0184 où 9 (z) est une fonction rationnelle de z et de À, B, G. » Admettons que 7 soit un nombre premier, et, adop-