# % ‘ 4 % ä | 690 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. - pourra s’exprimer par les radicaux dont on vient de par- ler et par des radicaux d’indice u. Abel (autant que je le sache) n’a fait cette importante remarque que pour p=3, et, pour ce cas, il a donné la forme la plus géné- rale de la racine d’une équation résoluble (t. II des OFuvres complètes, p- 293). Mais il faut observer qu’il s'est borné, dans cette recherche, aux équations dont les coefficients sont des nombres entiers. » Le problème primitif est maintenant ramené, en vertu de l’équation (3), à trouver la forme la plus géné- rale de la quantité ou, pour mieux dire, de l'expression r. D'après ce qu'on a établi ci-dessus au sujet de 741, 72, , ce second problème peut s'énoncer ainsi : » Le nombre n étant donne, trouver la forme la plus générale d'une fonction algébrique de A, B, C, ..…, telle que, parmi les diverses expressions qui résultent de la combinaison des valeurs des radicaux dans cette fonction, il y en ait n dont les fonctions symetriques et cycliques (celles-ci étant relatives à un ordre déterminé des n expressions) soient rationnelles en A, B, C, » Et l’on voit que ce second problème, énoncé en gros pour ainsi dire, revient à trouver toutes les équations abéliennes, comme le problème primitif consistait, en quelque sorte, à trouver toutes les équations résolubles. » En traitant ce second problème, on se trouve ramené à distinguer les cas où n est un nombre premier, ou une puissance de nombre premier, ou un nombre composé quelconque ; mais ce dernier cas se ramène aux deux autres, car la solution du problème pour un nombre composé n s'obtient dès qu'’on l’a résolu pour les cas où le degré de l’équation abélienne est une des puissances de nombre premier contenues dans n. D'ailleurs, à part quelques complications, le problème n'offre pas plus de