SECTION V. — CHAPITRE V. 68g » De là il suit d’abord que, tandis que les fonctions symétriques des quantités z sont rationnelles en A, B, C, , les fonctions cycliques des mêmes quantités prises dansl’ordre des indices sont des fonctions rationnelles de À, B,C, -; deris k e GG e par là que toute équation résoluble alsébriquement d’un degre premier u estune équation abélienne, quand on regarde comumne connue une quantité p, qui elle-méme est racine d'une équation abélienne du degre y —1, ou bien encore que les u racines d’une équation résoluble sont toujours lices entre elles de facon que l’on ait zî=tf‘\/:1‘ [°l)! Zâ=f(zîflol)) A vs z1=f(Z…P1), où f (z, p1) désigne une fonction rationnelle de z, de ps et de A,B, G, (1) etoû p1 est la racine d’une équa- tion abelienne dont les coefficients sont des fonctions rationnelles de A, B, C, ... Cette relation entre les racines de toute équation résoluble est d’ailleurs la vraie source de la propriété assignée par Abel et Galois comme le caractère spécial des équations résolubles d’un degré premier, savoir : que chaque racine doit être une fonc- tion rationnelledes deux autres. Parmi les conséquences intéressantes qui découlent des résultats précédents, je me bornerai à une seule : c’est que, la quantité 7, étant racine d’une équation abélienne du degré E—1 et ne contenant que desradicaux dont les indices sont diviseurs de y — 1 ou pouvant être ramenée à n’en contenir que de tels, la racine elle-même de toute équation résoluble (#) Pai fait dans ce passage quelques corrections qui m'’ont été indi- quées par M. Kronecker lui-même, La quantité que nous représentons ici par p, se trouve désignée, à tort, dans les Comptes rendus de l’Académie des Sciences de Berlin, par la lettre r,. Cette nouvelle racine , dépend de la racine 7, d’une manière très-simple ; toutefois ces deux quantités sont différentes entre elles, S.— Alg, sup., IL Es mN