Ï f 55 —— ETE ps _s r 688 COURS D'ALGEBRE SUPÉRIEURE. où 9(x)est une fonction entière de x dont les coefficients sont rationnels en A, B, C, ... . Nous reviendrons tout à l’heure sur ces équations, dont la considération est du plus hautiintérét au point de vue de l’analyse et de la théo- rie des nombres, et aussi, comme on le voit, au point de vue de l’Algèbre proprement dite. » Un nouvel examen des formes (1) et(2)fournit encore une détermination plus précise des quantités R qui figu- rent dans la seconde. On doit avoir, en effet, y—2 y—8 E 5 ; (3) R,_l \7r./‘L’:c ’i:+i’x+2---U.+u—«î; OÙ 74> T,44) ». SoNnt les u— 1 racines d’une Équation abélienne quelconque du degré v —1, c’est-à-dire où les fonctions symétriques et les fonctions cycliques des quan- tités 7 (prises dans l’ordre des indices) sont rationnelles en À, B, C, .. . où, de plus, F (7) est une fonction ration- nelle de » et de A, B, C, .. . et où enfin Ym désigne le plus petit reste positif de g”* suivant le module u, £ élantune racine primitive de u. Si l’on substitue cette valeur de R, dans l'expression (2), on obtient une forme qui, non-seu- lement renferme toutes les expressions satisfaisant au problème, mais, ce qui est ici le plus essentiel, n’en ren- ferme pas d’autres. En d’autres termes, la forme ainsi obtenue vérifie identiquement une équation du degré u dont les coeflicients sont des fonctions rationnelles de À, B, C, …. Les autres racines s’obtiennent par la combi- naison des diverses valeurs des radicaux piè*es dans la forme (2), de façon que la m!°"e racine zm est donnée par la formule ; 1 1 (4) Im=Po+on 1‘\:1 — œ5 m I’\Ê — 8* m RÊÏ +.…..—+ œ«*'—'Pÿî"”R‘;_1, 1 . œ désignant une racine ui°" imaginaire de l’unité, et les o ‘ e , quantités R étant déterminées par la formule (3)