686 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE, équation d'un degré donné dont les cocfficients sont des fonctions rationnelles de ces quantités. » Observons qu’on doit supposer 1ci l’équation irré- ductible relativement à A, B, C, …, c’est-à-dire que, À, B, C, ... restant quelconques, l’équation ne doit pas pouvoir se décomposer en facteurs d’un degré moindre dont les coefficients soient des fonctions rationnelles de À, B, C, -... Cela posé, le problème précédent peut s’énoncer de cette manière : » Ktant donné un nombre entier n, trouver la fonc- tion algébrique la plus générale de A, B, C, .… telle C C que, parmu les expressions qu on en déduit en attriduant aux radicaux leurs diverses valeurs, il y en ait n dont les fonctions symétriques soïient rationnelles en À, B, e » Ce nombre n est aussi le degré de l’équation qui a pour racines les n expressions dont on vient de parler : dans le cas où 1l est le premier, Abel, dans le Mémoire cité, est parvenu à donner les deux formes suivantes aux expressions algébriques cherchées. La première est 1 2 p—1 (+) Po+ sé + fls)sé+. +Ffa-s(s)s € (tome IT des OFuvres complètes, p. 204 ), où u désigne le degré supposé premier de l’équation, Po une fonction rationnelle de A, B, G, , s une fonction algébrique des mêmes quantités, et / (.s‘) une fonction rationnelle de s et de A, B, C, ... La seconde forme, qu'on trouve à la page 190 du même volume, est 1 1 A (2) Ppo+H RE HR HLRF S, $ où p, est une fonction rationnelle de A, B, C, ... ct où R,, Ra, ... sont les racines d’une équation du degré