SECTION V. — CHAPITRE V. 673 591. La condition de résolubilité que nous venons de Lrouver peut encore être formulée d’une autre manière : tel est l’objet des propositions suivantes : Tréorème IV. — Si une équation irréductible de de- gré premier est résoluble par radicaux, les racines sont toutes exprimables en fonction rationnelle de deux quelconques d’entre elles. . En effet, d’après le théorème I, le système conjugué qui est actuellement propre à l’équation ne renferme que > - Or une telle sub- az—+ b des substitutions de la forme < stitution, qui ne se réduit pas à l’unité, déplace les n in- dices si a=—1, et elle déplace n—1 indices si a est différent de 1. Il résulte de là que, si l’on adjoint à l’équa- tion deux racines Xas Tê» le systèmc propre à celte ('squ£1ti0n ne pourra plus con- tenir que la seule substitution égale à l’unité; car, d’après le théorème du n° 583, les substitutions de ce système ne peuvent déplacer les indices œ et 8. Donc, les racines u et x étant regardées comme connues, toutes les autres racines sont en même temps rationnellement connues. 592. Tuéorème V. — lMeciproquement, si toutes les racines d'une équation irréductible de degré premier sont exprimables rationnellement en fonction de deux quelconques d’entre elles, l'équation est résoluble par radicaux. ' En effet, soient x,, x deux racines quelconques de l’équation proposée (t) J(æ)=0. Soient G le système conjugué actuellement propre à l’équation, P ce qu’il devient après l’adjonction de x, e* S. — Alg. sup., 1l 4 ce