4 ï l | % ; i f û A “ 672 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. n—1 équations du premier degré qui détermineront les n racines x, puisque la somme de ces racines est connue. Ainsi l’équation proposée est résoluble algébrique- ment dans notre hypothèse. 590. Au moyen des théorèmes qui précèdent, Galois a pu énoncer, comme 1l suit, la condition de résolubilité des équations irréductibles de degré premier. Tréonème INT. — Pour qu'une équation irréductible de (lcgl'@' premier soit résoluble par radicaux, il faut et il suffit que la késolvante de Lagrange ait une racine rationnelle. En effet, cette résolvante de degré 1, 2, 3,..., (n— 2 a pour racines les diverses valeurs que prend, par les substitutions des racines x, une fonction symétrique des quantités (5) du n° 589, par exemple la fonction (X — X,)(X—X,)..:(X — K,—}), où X représente une indéterminée. Or il résulte des théorèmes Î et IÏ que, si la proposée est résoluble, cette quantité est connue quel que soit X ; donc la résolvante dont elle dépend doit avoir une racine rationnelle. Réciproquement, si la résolvante a une racine ration- nelle, la proposée est résoluble; car, dans ce cas, la fonc- tion que nous venons de considérer est connue, quel que soit X : c'est la racine rationnelle de la résolvante; or cette fonction n’est invartable que par les seules substitu- /azs+ b tions de la forme ( > : donc le système propre à l’é- 24 quation ne renferme que de telles substitutions ( n° 583), et par conséquenl (n° 589) l’équation proposée est ré- soluble.