SECTION V. — CHAPITRE V. 667 ne peut avoir lieu que si les polynômes ç sont du premier degré, et la formule ( 4) montre que 7n est divisible par n ; d’ailleurs m est premier: donc omam=n. Coroiramre. — Une équation irréductible de degré premier ne peut devenir réductible, à moins que le sys- tème conjugué qui lui est propre ne se réduise à la seule substitution égale à l’unité. En effet, d’après le lemme précédent, si l’équation pro- posée se réduit, son premier membre se décompose en facteurs linéaires, et, par suite, elle se trouve résolue. 988. Il nous reste à faire connaître les théorèmes par lesquels Galois a exprimé la condition de résolubilité des équations de degré premier. Tuéorèwe I. — Siune équation irréductible f(x)= 0, d'un degré premier n, est résoluble par radicaux, ses n racines pourront être représentées par xz [l'indice z, pris suivant le module nr, devant être réduit à l’un des nombres o, 1, 2, .…, (R— 1)], de telle manière que le système conjugué actuellement propre à l'équation ne renferme que des substitutions linéairès et entières, azs+ l)) , c’est-à-dire des substitutions de la forme < z _aet b étant des constantes. En effet, l’adjonction successive de quantités radicales réduira, par hypothèse, à l’unité le système conjugué propre à l’équation, et, d’après le lemme précédent, cette équation restera irréductible jusqu’à la dernière adjone- tion. Celle-ci, qui est celle d’un radical d’indice , opère non-seulement la réduction, mais encore la résolution de ° 587 ), et, d’après le théorème du n° 580, elle divise par æ l’ordre du système conjugué propre à l’équation (n l’équation.