SECTION V. — CHAPITRE V. 663 quelconque des substitutions de G. Et réciproquement, d’après la proposition VII, G étant le système d’ordre v — up actuellement propre à l’équation, si l’on peut trouver un système l d’ordre y qui soit contenu dans G, _et qui reste invariable quand on exécute les substitutions de G dans les cycles de toutes ses substitutions, D devien- dra, par l’extraction d'une racine p}*"° et par l’adjonction de cette racine, le système propre à l’équation. Ainsi ces propositions découvertes par Galois, et dont nous avons donné des démonstrations complètes et rigou- reuses, indiquent la condition nécessaire et suffisante pour l’abaissement de l’ordre du système conjugué propre à l’équation. Cet ordre ayant été abaissé une première fois par l’ad- jonction d'un radical, on peut raisonner sur le nouveau système conjugué comme sur le précédent, et il faudra qu’il se réduise aussi de la même manière, et ainsi de suite, jusqu'à ce qu’on arrive à un système qui ne con- tienne plus que la seule substitution égale à l’unité. 586. Il est aisé d’observer cette marche, comme l’a re- marqué Galois, dans la résolution connue de l’équation générale du quatrième degré. Soient a, 05e d , les racines. Le système conjugué G propre à l’équation est ici le système des 1. 2. 3. 4 24 substitutions des quatre racines, et l’on obtient (n° 443), en faisant le pro- duit des quatre systèmes, 1, (a, b)(c, d}, 1, (a,c)(b,d), 1. {Dée d th des 1, (b,c),