SECTION V. — CHAPITRE V> la fonction 0 + aû, + d°0, +..+ aP10,4 = Va sera connue. Les seules substitutions qui laissent cette fonction in- variable sont celles de P. et, par conséquent, d’après le , d 7 ; * ë , PR théorème VI, F devient, par l'adjonction de \/Q, le sys- tème conjugué propre à l’équation. 585. Les propositions que nous venons d’établir per-- mettent d’aborder la solution de ce problème : Dans quel cas une équation est-elle résoluble par radicaux ? À cet effet, Galois observe que, dès qu’une équation cst résolue, une fonction quelconque de ses racines est connue, même lorsqu’elle n’est invariable par aucune substitution. En conséquence, le systèmeconjugué propre à l’équation ne contient plus alors que la seule substi- tution identique, celle qui est égale à l’unité. La solution du problème qui a pour objet la résolution d’une équation doit donc consister dans l’abaissement suc- cessif de l’ordre du système conjugué propre à l’équation. « Suivons, dit Galois, la marche des opérations pos- » sibles dans cette solution, en considérant comme opé- » rations distinctes l’extraction de chaque racine de de- » gré premier. » Adjoignons à l’équation le premier radical extrait » dans la solution. Il pourra arriver deux cas : ou bien, » par l’adjonction de ce radical, l’ordre du système con- » Jugué propre à l'équation sera diminué (*); ou bien, (*) J’indique par des italiques les légers changements que nécessite ici l’emploi exclusif des systèmes de substitutions que nous avons adoptés au lieu des groupes de permutations dont Galois fait usage.