646 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE: sance de F(V) qui divise exactement I1(V) et posons 1(V)= [F(V)]9 M,(V), il est évident que 1I, (V) doit se réduire à une constante, ou, si l’on veut, à l’unité, puisque, dans nos polynômes, le coefficient du terme le plus élevé est égal à 1. En effet, si le contraire avait lieu, l’équation H,(V);=—0o n’ayant que des racines appartenant à l’équation (3), II, (V) serait divisible par F (V), et l'exposant q ne sa- tisferait pas à la condition qui lui a été imposée. Ainsi l’on a 1(v)={F(V)]7 ou {4\ r —V, sNN 0MN E 0 \ \ D’après notre hypothèse, le polynôme À( V. z0) est irréductible, c’est-à-dire qu’il n’admet aucun diviseur de degré inférieur au sien, dans |w]…‘| les coefficients seraient des fonctions rationnélles des quantités connues et de la racine adjointe de z0. Je dis que le polynôme à (V, z:) à lui-même la propriété de n’admettre aucun diviseur dans lequel les coefficients des puissances de V seraient des fonctions rationnelles des quantités connues et de la racine z;. En effet, supposons qu’un tel diviseur existe et désignons-le par C(V, =:) ; effectuons la division de }(V, z) par C(V, z), jusqu'à ce qu'on parvienne à un reste d’un degré inférieur à celui de C(V, =) relative- ment à V; nommons Q (V, z=) et R(V, =) le quotient et le reste de cette division. On aura v 231 CV, z 0VV, z) + R(V, 3); et, puisque R (\ , z) est nul pour z— z;, On en conclura, par un raisonnement dont nous avons fait usage plus