624 COURS D’AIGÈBRE SUPÉRIEURE. Maintenant l’élimination de x et de y entre les équa- tions (3) donne (4) A == 0; AU étant le déterminant de U; on a ainsi ce théorème : Tréonrème I, — Soient u une fonction entière et homo- gène du troisième degré des variables X y, %, et_Au le déterminant de u. Soient aussi U et AU ce que de- vlennent u et Au quand on écrit X, Y, Z au lieu de X, y, =. Pour que les points de contact des six tangentes menées à la courbe u = o par le point (X, Y, Z) soient situés sur deux droites, il faut et il suffit que l’on ait AU —o. Et il en résulte cette conséquence importante : CororLAIrE. — Par un point dÏI{/Î{%J‘iU}Z d'une courbe du troisième (/(»51'(? on peut mener à cette courbe trois I(i/lg(f/lî(f$ [/1(Ï(Ù)P/l(Ï(U}}mwz( de celle (/11[ touche la courbe au point d'inflexion, et les points de contact de la courbe avec ces trois tangentes sont en ligne droite. 574. Les considérations qui précèdent nous permet- tent d’établir le théorème suivant, que Steiner a publié sans démonstration dans le tome XI du Journal de Ma- Z//(û}1(‘/li(/U(äS pures et appliquées. Tatorème II. — Une courbe du troisième degré con- tient en gencral 27 points-en chacun (/("'(/ll(‘/.«' elle peut avoir un contact du cinquiènm ordre avec une conique L'équation du win gt-septième degré qui détermine ces ] 5 5 27 points est toujours résoluble (I/”(’])I'[{/l[(’lll(’Hf / 5 En effet, soit P un point de la courbe donnée: me- nons PM tangente à la courbe en P, et rencontrant de nonveau celle-ci en M. Menons enfin, par le point M,