SECTION V. — CHAPITRE IV. 621 la proposée, et, pour avoir les coordonnées de ces neuf points, il suffira de chercher successivement les solutions communes à l’équation (1) et à l’équation de chacune des trois droites, ce qui exigera seulement la résolution de trois équations du troisième degré à une inconnue. Il s’ensuit que les coordonnées des neuf points d’in- flexion sont exprimables par des fonctions algébriques explicites des coefficients de l’équation proposée. Cororraire. — L'équation du neuvième degre qui a pour racines les abscisses des points d'inflexion d'une courbe du troisième degré est toujours résoluble alge- briquement. ‘ Sur un théorème de Steiner relatif aux courbes du troisième degre. 572. Siu désigne une fonction homogène du degré n des trois variables x, y, z, l’équation (x) u=0 représentera une courbe du degré æ dont les coor- ; x données seront —> E z è | L’'équation de la tangente en un point (x, y, =) de la courbe (1) est x æx\ du Y y\du rr e A = t -— —— }— =0; Z z / dx Z z)dy d si l’on ajoute le terme qui est identiquement nul, la précédente équation pren-