SECTION V. — CHAPITRE IV. G19 il faudra joindre à cette équation A(Âu + Au) = 0; or, d’après le corollaire IT, celle-ci représente une courbe qui passe par les neuf points communs aux courbes u— 0, Au — o; donc son équation est de la forme pu—+Au=o ou Au + BAn=—0. On aura par suite, identiquement, A()u + Au) = Au + BAu, en déterminant convenablement les constantes À et B. La proposition contenue dans le corollaire III est due à Hesse ; le corollaire 1 et le théorème lui-même sont dus à M. Chasles, et c'est M. Hart qui en a tiré le pre- mier les conséquences que nous venons de présenter (!). 8571. Tuéorème VI. — Les coordonnees rectilignes de chacun des neuf points d'inflcxiôn d’une courbe du troisième degré sont exprimables par des fonctions algébriques explicites des coefficients de l'équation de la courbe. En effet, soit () u=o l’équation d’une courbe du troisième degré. Les neuf points d’inflexion de cette courbe sont aussi, comme on l’a vu, sur la courbe du troisième degré qui a pour équation Au — O, en sorte que, si À désigne une constante indéterminée, (*) Foir, à ce sujet, une Note de M. Salmon, insérée dans le tome XXXIX du Journal de Crelle, p. 365,