24 47 q RE SECTION V,. — CHAPITRE IV- Go7 Cororraune II. — Si six des neuf points d’intersee- tion de deux courbes du troisième degré sont situés sur une conique, les trois autres points d’intersection sont en ligne droite. En effet, la conique qui passe par les six premiers points d’intersection et la droite qui passe par deux des trois autres forment une ligne du troisième degré qui passe par le neuvième point d’intersection ; donc la droite passe par ce neuvième point, car une conique ne peut avoir plus de six points communs avec une courbe du troisième degré. Conrortaire INl. — Si trois des neuf points d’inter- section de deux courbes du troisième degré sont en ligne droite, et que trois des six autres soient aussi en ligne droite, les trois derniers seront pareillement en ligne droite. Ce corollaire est évidemment un cas particulier du précédent. 565. Les propositions que nous venons d’établir con- duisent à un grand nombre de conséquences Intéres- santes ; mais, pour ne pas trop nous écarter de notre sujet, nous nous bornerons à montrer comment on en déduit immédiatement le théorème connu de Pascal, re- latif à l’hexagone inscrit dans une conique. On sait que ce théorème CODSiSËG en ce (]U€ ; Si un hexagone est inscrit dans une coniquc, les points de rencontre des côtés opposés sont en ligne droite. En effet, soient A, B, C, D, F, F les sommets de l’hexa- gone ; soient M, N, P lespoints d’intersection descôtés AB et DE, BCetEF, CD etFA. Les lignes du troisième ordre formées, l’une des droites AB, CD, EF, l’autre des