606 COURS D 'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. 564 Tréonème I. — Toute courbe du troisième degré, qui passe par huit des neuf points d'intersection de deux courbes du troisième degré données, passe égale- ment par le neuvième point d’intersection de ces deux courbes. Soient FetT, les deux courbes du troisième degré don- nées. Supposons qu’on se propose de faire passer une courbe du troisième degré par les neuf points d’inter- section des courbes F et l’, ; les neuf équations linéaires que doivent vérifier les coefficients de l’équation de la courbe inconnue admettront les deux solutions relatives aux courbes l’ et l', qui satisfont au problème. I s’en- suit que le système de ces neuf équations est indéter- miné ; d’ailleurs huit quelconques d’entre elles sont dis- tinctes, d’après le lemme III, et en conséquence elles entraînent nécessairement la neuvième. On peut con- clure de là que, si l’on assujettit une courbe du troisième degré T» à passer par huit des points communs aux courbes T et T,, et que, pour achever de la déterminer, on se donne une nouvelle condition arbitraire, la courbe P, passera nécessairement par le neuvième point d’in- tersection des courbes F et F,. Cororraimre I. — Si trois des neuf points d'intersec- tion des deux courbes du troisième «'«'{)(g'l'(ï sont en z'[gi!(f droite, les six autres points d'intersection sont situés sur une conique. En effet, la droite qui passe par les trois premiers points d’intersection des courbes données l et P,, et la conique qui passe par cinq des six autres, forment une ligne du troisième degré qui passe par le neuvième point d’intersection des courbes P et P; ; donc la conique passe par ce neuvième point, car une courbe du troisième , degré ne peut avoir quatre points en ligne droite.