602 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Lemme T. — PDeux courbes du troisième degré se coupent généralement en neuf points. Cette proposition se déduit immédiatement du théo- rème de Bézout sur le degré de l’équation finale qui ré- sulte de l’élimination d’une inconnue entre deux équa- tions. 502. Lemme II.— Neuf points suffisent, en général, pour déterminer une courbe du troisième (Ï()g/'r‘} Il y a effectivement dix termes dans l’équation géné- rale des courbes du troisième degré. Le coefficient de l’un de ces termes peut être choisi arbitrairement, etil reste alors neuf coefficients indéterminés dont on peut disposer de manière à assujettir la courbe à passer par neuf points donnés. On obtient ainsi neuf équations du premier degré entre les coefficients inconnus; en gé- néral, ces équations admettent une solution unique, et, par suite, on ne peut généralement faire passer qu'une seule courbe du troisième degré par neuf points donnés - CoOROLLAIRE. Siu=0o,v = o sont les équations en coordonnées rectilignes de deux courbes du troisième (](+g/’r)', /’(*'(/u,u/[un grûzëra/a des courbes du troisième degré qui passent par les points communs aux courbes ({()ll/l!”(,‘.\' sera p+ \u= 0, À (/(".s‘[Sfll([/}/ une constante indéterminée. D’abord 1l est évident que l’équation v H \u = o re- (*) Dans ses belles recherches sur les courbes du troisième et du qua- trième degré (vorr les Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. X XVI, p» 943, et t. XXVII, p. 272, 437 et 472), M. Chasles a fait connaître deux méthodes remarquables pour construirela courbe du troisième degré qui passe par neuf points donnés,