SECTION V. — CHAPITRE IV. 6o1 est îdentiquement nul. On aura dônce d°U d’U d’U 14 . —o, —0 2 TS dx? ” dady % dy? et il est évident que ces conditions sont suffisantes, puisque l’on a 2rl‘-’U d’U d’U —— — — 2 * da* 24 dxdy s; dy? 12(/2—1)U=.æ‘ Ainsi, dans le cas qui nous occupe, les équations (3) ont lieu identiquement en vertu de l’équation (2), et par conséquent il en est de même de l’équation (4). Donc toute droite qui fait partie du lieu de l’équation u= 0 appartient aussi au lieu de l’équation Au = o. Dans le cas de n = 3, on a ce théorème : Si l'équation u= 0 représente trois lignes droites, ces mêmes droites constituent le lieu de l’équation Au = o, et l'on aen conséquence Au = ku, k étant une constante. Il peut arriver que le déterminant Au soit identique- ment nul; pour qu’il en soit ainsi, il faut et il suffit que le lieu de l’équation # =0 soit un faisceau de n lignes droites. Bien que nous n’eussions pas à faire usage de ce théorème dû à Hesse, nous ne pouvions nous dis- penser de le mentionner ici. Sur les points d'inflca:ion des courbes du troiïsième degré. 561. Nous commencerons par établir, à l’égard des courbes du troisième degré, quelques propositions gé- nérales sur lesquelles nous aurons à nous appuyer. Rappelons d’abord que le système formé d’une conique et d'une droite, ou le système de trois droites, constitue une variété des lignes du troisième degré.