SECTION V. — CHAPITRE IV. 597 558. Soit maintenant u une fonction quelconque entière et homogène, du n'*" degré, de trois variables ; 5 2 ÿ x, y, 3. Si l’on représente par — et-= les coordonnées L z 3 ‘ rectangulaires ou obliques d’un point variable, l’équa- tion ; (1) u=o représentera une courbe quelconque du 7'°”° degré (*). Une droite quelconque, dont l’équation est (2) 3=—ax+bdy, rencontre, comme on sait, la courbe en » points ; si l’on porte la valeur de z tirée de l’équation (2) dans la fonc- tion u, celle-ci devient une fonction homogène U des deux variables x et y, et les n racines de l’équation U = o, où l’on considère — comme l’inconnue, sont les rapports des coordonnées des points où la droite ren- contre la courbe. Mais l’équation de la ligne droite contient deux constantes à et b qui s’introduisent dans l’équation U— 0; on peut établir entre ces constantes une relation telle, que deux racines de l’équation U =0 deviennent égales : dans ce cas, la droite devient une tangente de la courbe. Et, si l'on donne aux constantes a et b des valeurs telles, que trois racines de l’équation U — o deviennent égales, la droite sera tangente en un point d’inflexion ; ce point sera déterminé, commme on s1S (*) Hesse a eu le premier l’ingénieuse idée de représenter par SIN n18 _ G ” ; 1 ; u, les coordonnées rectilignes d’un point dans un plan, et par —, —, & Per ] u u coordonnées dans l’espace ; alors toutes les équations quel’on a à consi- dérer sont homogènes.