SECTION V. — CHAPITRE I. 497 Des équations dont le degré est un nombre compose. / S / 921. L’analyse précédente n'est pas applicable aux équations dont le degré est un nombre composé, el il est nécessaire d’employer ici des considérations nou- velles. La méthode que Lagrange a proposée pour ce cas revient au fond à décomposer l’équation proposée \|\ V.î()7 de degré m=np, n étant un nombre premier, en n équa- tions du degré p; et cette méthode n’exige pour cela que la résolution d’une équation du degré I1.2..0.M 9 (n—1)r(1.2...p)* et celle d’une équation du degré n—1, tandis que si l'on cherchait à faire la décomposition par la méthode ordi- naire, il faudrait résoudre une équation du degré m(m—1)...(m—p+ r) EME PE E Cette décomposition de l'équation (1) en n équations de degré p ayant été effectuée, on pourra appliquer à chacune de ces dernières la méthode exposée précédem- ment, si p estun nombre premier. Dans le cas contraire, si p= n'p', n' étant un nombre premier, on ramènera la résolution de chaque équation de degré p à celle de n’ équations du degré p', en opérant de la même manière que pour la proposée ; et ainsi de suite. Entrons main- tenant dans ies détails. Soit m= np, n étant un nombre premier, et posons, comme pn}cédunn…‘nt. t=— x —0x + 029 +.260+H+ A X —1 Xoy X13 <-+; Ém-1 désignant les m racines de l’équation (1)