482 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et à identifier l’équation finale en x avec la proposée dont les racines seront alors données par la formule x=—a—+b Î/Ê =F c(VË)‘-’ ce d(:"?)3. Tout revient donc à déterminer les valeurs des indéter- minées a, b, c, d, e, dont l’une peut être choisie arbi- trairement. Sur la résolution algébrique des équations. 519. Toutes les méthodes connues que les géomètres ont essayé d'appliquer à la résolution algébrique des équations, et il en serait nécessairement de même des nouvelles qu'on pourrait imaginer, reviennent à faire dépendre la résolution de l’équation proposée de celle d’une autre équation plus facile à résoudre, et dont les racines soient des fonctions de celles de la proposée. C’est ainsi que l’équation du deuxième degré peut être résolue en déterminant la fonction x, —— x, de ses deux racines. Le carré de cette fonction est une fonction symétrique, et, sa valeur étant connue, la résolution de l’équation en résulte par l’extraction d’une racine carrée. C’est encore ainsi que nous avons pu résoudre l’équa- tion du troisième degré en déterminant la valeur d’une fonction linéaire des racines Xo, X1, X», SavOir : Us A 4 a,‘2.'r._,, « désignant l’une des racines imaginaires de l’équation x3= 1. Le cube t* de cette fonction ne peut prendre que deux valeurs distinctes par les substitutions des räcines Xo, X4, X2, et il dépend, par conséquent, d'une équation du deuxième degré. Enfin nous avons résolu.l’équation du quatrième