480 COURS D'ALGEBRE SUPÉRIEURE. d17. La discussion des cas particuliers de l’équation du quatrième degré n’offre aucune difficulté. Les for- mules (6) ou (8) donnent immédiatement les résultats suivants. 19 Si la réduite a deux racines égales différentes de zéro, la proposée à deux racines égales; les deux autres racines sont différentes de celles-ci, et différentes entre elles. 2() Si la réduite a deux racines nulles, la proposée a deux couples de racines égales. 3° Si les trois racines de la réduite sont égales entre elles et différentes de zéro, la proposée a trois racines égales. 4° Si la réduite a trois racines nulles, les quatre ra- cines de la proposée sont égales entre elles. Lorsque les coefficients p, ÿ, 7, s sont réels, la nature des racines de la réduite fait connaître celle des racines de la proposée. Si les trois racines de la réduite sont réelles, et qu’au- cune d'elles ne soit négative, il est évident, par les for- mules (8), que les quatre racines de la proposée sont réelles: si au contraire la réduite a une ou deux racines négatives, les quatre racines de la proposée sont imagi- naires : toutefois deux de ces racines deviennent réelles et égales lorsque la réduite a deux racines négatives égales entre elles. Le dernier terme de la réduite (5) & » n'étant jamais positif, cette réduite ne peut avoir une seule racine négalive que dans le cas où elle à une racine nulle. Si la réduite a deux racines imaginaires, on peut supposer que, dans les formules (8), \"'/(; et y/0, soient des imaginaires conjuguées, et que v8a soit réelle; on voit alors que la proposée a deux racines réelles et deux racines imaginaires,