466 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. La méthode d’Euler ne diffère que dans la forme de celle de Tschirnaüs. Elle consiste à éliminer y entre deux équations de la forme ayy+by+e=x, P=d, et à identifier l’équation finale en x avec l’équation pro- posée ; la résolution de celle-ci s’ensuivra évidemment. On peut disposer, à volonté, de la valeur de l’une des indéterminées a, b, c, d; on peut faire, par exemple, a=1oud=1. Des équations du troisième degrc' dont deux racines peuvent s'exprimer rationnellement en fonction de la troisième racine et des quantités connues. 511. Sil’on désigne par x, , X» les racines de l’équa- tion du troisième degré (1) x3 +— Ps* +Q+R=0o, le produit des carrés des différences des racines aura pour valeur (n° 179) A=——(4Q—+ 27R?) + 18PQR + P?Q? — 4P°R. Cela posé, en multipliant par x, — x» l’identité Va= ( — «,) (æ — æ2) (x2 — *1), il vient (æ, — 2) VA = [(æ — æ) (æ, — æ2)][(#2 — æ) (æ2 — æ1)] ou {æ, — «a) vŒ: (3x7 + 2P24 + Q) (3x3 + 2P.x9 + Q) =— 9IÎ x+ 6P.7711‘2 ("1 = .r2) — 3Q (æ4, + w2)* + (4P* — 6Q) x,.%2 + 2 PQ(æ, + x2) + Q*3