458 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. ‘ ce qui estencore contre l'hypothèse, puisque le secend | membre est réel. Le cas que nous examinons ici est fort remarquable ; car, bien qu’alors les trois racines de l’équation du troi- sième degré soient réelles, la formule de Cardan pré- sente leurs valeurs sous une forme compliquée d’imag1- naires; et si, pour faire (li5|»u|‘uîtl“«‘ ces imaginaires, on cherchait à mettre les radicaux cubiques qui entrent dans la formule de Cardan sous la forme A + B , on trouverait que les quantités À et B dépendent d’une équation toute semblable à la proposée. L'équation en À, par exemple, aurait ses trois racines réelles, et l’on trouverait, par conséquent, une expression de À égale- ment compliquée d’imaginaires. C’est pour cette raison que le cas dont il s’agit ici a été nommé cas irréductible. 207. Ainsi la formule de Cardan ne peut servir à la résolution numérique de l’équation du treisième degré que si une seule racine est réelle : mais, dans le cas irré- ductible, l’équation se résout très-simplement par le moyen des fonctions circulaires. Si l’on pose, en eflet, 9 3 q ? r hdr q 8 q ; — — ? sin’°e, — = — pcosa, N 9n ' 2, ; Æ / ‘ la quantité p et l'angle w seront déterminés par les for- mules et la formule de Cardan donnera r Tn PE RL P =s = T— ex f‘(\ cose +— y —I sine —+ Veose — y —I Siltr,)),