SECTION 1V. — CHAPITRE V. Ç 449 et qui n’aura pas de racines égales. Soient Xoy 19 +0 19 Tn1 les n racines de cette équation, et désignons par V une fonction rationnelle de ces 7 racines telle, que les valeurs qu’elle prend parles substitutionssoient toutes distinctes : V sera vne irrationnelle algébrique en fonction de la- quelle les m irrationnelles données pourront s'exprimer rationnellement, d’après le théorème précédent Nous admettons comme évident qu'on peut toujours former une fonction rationnelle de 7 quantités inégales, telle que les 1.2.3...m valeurs qu’on en déduit par les substitutions soient différentes. 5O3. APPLICATION A UN ExEmPLE. — Le théorème précédent fournit une méthode b(:nu(:oup plus simple que celle-qui résulte de la théorie de Lagrange, pour déterminer les racines d’une équation quand on se donne une fonction de ces racines. Nous prendrons comme exemple le cas de l’équation du troisième degré. Soit l’(':<|ll{lli()ll (1) 234 p, æ 4P23 + P3 = O, el posons V=ax +bx, + Cts En transposant les lettres x4 et x», on obtient ces deux valeurs de V, VÙ — ax9, + Î/.rl —# CX3, V, — ax, + bxy + CX ; l’équation en V sera alors (V ps (V—VA(Y—V)=0, ou V?— [2aw +(5+ c‘) (æ, + æs 1V +—[a?x2 +a \b =. c) æ <-'"1 2 J'2) —+ bc (rÎ +æ)+ (bî c1 c?)xlæ2] —0,