ql 434 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. et cette valeur de x sera évidemment rationnelle en V, puisque l’opération du plus grand commun diviseur ne peut pas introduire de radicaux. On peut opérer de la même manière pour trouver les autres racines, et l’on obtiendra ainsi des expressions rationnelles, telles que \ 4" A —— J\ J X — Ÿ ‘»a …. n—1 — Ÿn—1 v e CororLaire 1.— L’équation V du degré N=1,2.3...n, qui a pour racines toutes les N valeurs de V et dont les coefficients sS'expriment rationnellement par ceux de l’é- quation proposée, jouit de cette propriéte /‘<)/11(//’(/11([/}/:) que toutes ses racines peuvent être exprimees rationnel- lement par l'une quelconque d'entre elles. Soient, en effet, V et V, deux valeurs de V; V, est une fonction rationnelle des racines xXo, X1, <, Xn_1, lesquelles, d’après ce qui précède, sont des fonctions rationnelles de V : on aura donc v =o(W); © désignant une fonction rationnelle. CororLAIRrE II.— Rtant donnéestant d’irrationnelles (L[5fc!/)/'i{/ll(?.s‘ (/1/Ï0/1 voudra, on peut toujours les exprimer D . ° , ‘ . . toutes en jonction rationnelle d’une même irrationnelle. Nous nommons irrationnelle u|_u‘ébl‘îquc toute quantité qui est racine d’une équation algébrique dont les coeffi- cients sont des fonctionsrationnelles des quantités regar- dées comme connues. Cela étant, soient rn 0» * .s u—A m irrationnelles algébriques quelconques ; on pourra for- mer une équation d'un certain degré n, à coefficients commensurables, dont ces m quantités seront racines,