SECTION IV. — CHAPITRE V. 441 \ se réduise à l’une quclcouquu des racines, à x, par exemple; alors on pourra exprimer x, en fonction ra- tionnelle de V et des coefficients de l’équation proposée. Si ensuite on suppose que y se réduise à une autre ra- cine x,, On pourra de même exprimer x, en fonction rationnelle de V, et ainsi de suite. Il résulte de là que si la valeur donnée de V est commensurable, c’est-à-dire exprimable en fonction rationnelle des quantités que l’on regarde comme connues, les racines de l’équation pro- posée seront toutes commensurables. Mais, si la fonction V n’a pas toutes ses valeurs dis- tinctes, qu’elle prenne, parexemple, k valeurs égales par les substitutions auxquelles répondent les valeurs DE qanhels es EN de la fonction e la méthode précédente ne fera plus connaître ces racines, elle permettra seulement de former l’équation du A‘êve degré dont elles dépendent. La théorie qui vient d’être exposée comprend tout ce que l’on sait de plus général sur l’abaissement des équa- tions quand on connaît une relation entre les racines, car ce cas est évidemment le même que celui où l’on donne la valeur d’une tonction des racines. Recherches de Galois relatives à la théorie precédente. 502. L'analyse que nous venons de présenter nous a conduit à un théorème dont on comprcn est une équation quelconque de degre n, mais qui n'a pas de racines (”g(//(}.s‘, et que V Vl S æ/z—1)