SECTION IV. — CHAPITRE 1V. BÔg Pour satisfaire à la congruence (6), il faut et il suffit que l’on ait (18) Q=0 (mod.p); mais, pour que » soit effectivement l'ordre de la fonc- tion 0z, il faut en outre que pour toute valeur de m infé- rieure à n la quantité Q, soit différente de zéro ; nous fai sons ici abstraction du cas où 6z est du premier ordre, c’est-à-dire du cas où 03 se réduit à z. Nous nous proposons d’étudier les fonctions linéaires 6= au point de vue de leur ordre. Il convient dans cette recherche de distinguer trois cas, suivant que la quan- tité #2 est congrue à zéro suivant le module p, résidu quadratique de ce module, ou non-résidu quadratique. 4G8. Examinons d’abord le premier cas où la quan- tité t? est congrue à zéro suivant le module p; la con- gruence (18) devient alors z2n(a + b')?1=0 (mod. p). On ne peut pas avoir a+ b'=0o (mod. p), car autre- ment la condition t=0o (mod. p) se réduirait à ab' — ba'= (mod. p); le déterminant de 0 z serail nul et cette fonction se rédui- rait à une constante. La congruence (18) ne peut donc avoir lieu que si n est un multiple de p, et par consé- quent, dans le cas qui nous occupe, l’ordre de la fonc- tion linéaire 9z est toujours égal au module p. La con- dition =0 (mod. p) donne a+b=>/A (mod.p); d’où il suit que le déterminant À est résidu quadratique de p, et, par conséquent, la fonction 0z appartient au prœnînr genre. d. — Alg. sup., 1l >