334 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. 19 L’indice de G, est 1. — Dansce cas, l’indice de G est égal àn (n° 440, Corollaire), puisqu’on suppose cet D ,] l PI indice différent de 1. 2° L'indice de G, est 2. — Dans ce cas, l’indice de G est égal à 27 (n° 440), puisqu’on le suppose différent de ». 3° L'indice de G, estn—1. — Dans ce cas, comme n—1 est impair, le système G9 (n° 450) est formé par toutes les substitutions de n — » lettres, et son indice, qui est plus grand que 1, est égal (n°° 440 et 441) à l’un n(n—1) des nombres n, » R(n— 1), pourvu cependant que n soit >4 (*). En outre, cet indice ne peut être , x ( Ù , ‘ égal à n que dans le cas où G renferme toutes les substi- £ tutions de n—1 lettres. 4° L’indice de Gy estn. — Alors l’indice de G est égal ou supérieur à n ; 1l nous reste à examiner le cas où cet indice est précisément égal à n. Remarquons d'abord que la première partie du théo- rème énoncé se trouve établie par ce qui précède, savoir: Si le nombre pair n est supérieur à 4, l’indice d’un système conjugue, relatif à n lettres, ne peut étre à la fois supérieur à 2 et inférieur à n. Dans ce qui va sui- Es rr vre, nous supposerons n— 2 >4, et, par suite, n >6. —2008 Désignons par G’le système conjugué formé par celles des substitutions de G, qui ne déplacent pas l’une des n—1 lettres relatives à Gp, lettre qui peut d’ailleurs S PEs être choisie à volonté. L'indice de G’ ne peut être à la fois supérieur à 2 et inférieur àn—2, d'ailleurs il n’est pas supérieur à n; donc il a pour valeur l’un des cinq (*) Nous avons vu (n° 439) qu’on peut former avec quatre lettres un système de substitutions conjuguées dont l'ordre est 8 et dont l’indice est consèquemment égal à 3.