SECTION IV,. — CHAPITRE III. 33[ Tnéorème I. — Le nombre n étant ünpair, si l’indice d'un système de substitutions conjuguées, formées avec n lettres, est plus grand que 2, cet indice est (Ëg(1l ou supérieur à n; et, (/!L(HZ(] il est (f'g(Ll àn,le système con- jugué est composé de toutes les substitutions que l’on /)(*11[/Ë)/'…(%/' avecn — 1 lettres. Le théorème est évident dans le cas de n=3 ; car, l'in- ° 1 ; j* p . \ A , EN dice du système étant supérieur à 54 1l est nécessairrement égal ou supérieur à 3. En outre, sicet indice est égal à 3, 2 l’ordre du système est I—ÎÎÎ ou 2, qui estun nombre pre- mier. Le système est alors formé des deux puissances d’une sübstitution circulaire du deuxième ordre, c'est- à-dire d’une transposition. [l résulte de là que, pour établir le théorème énoncé dans toute sa généralité, il suffit de prouver que, s’il a lieu pour n = n', il subsiste aussi pour n=n+2. En d’autres termes, nous pouvons admettre que le théorème a lieu quand on remplace, dans son énoncé, n par n—3, le nombre » étant un nombre impair, au moins égal à 5. Soient G le système conjugué donné dont nous suppo- sons l'indice supérieur à 2, el G'le système conjugué composé de celles des substitutions de G qui ne déplacent pas deux lettres choisies arbitrairement parmi les » lettres données. D'après ce que nous admettons, l’indice de G” ne peut être en même temps Sll}!("l‘it,‘!ll‘ à 2 et inférieur à n — 2 ; cet indice sera donc l’un des cinq nombres 1, 2, R— 2, R—T, ÀR, ou bien il sera supérieur à n, auquel cas l’indice de G sera lui-même plus grand que n. Nous allons examiner successivement ces cinq hy pothèses. 1° L’indice de G' est 1.— Comme, par hypothèse, l’in- dice de G n’est pas 1, cet indice est égal (n°° 440 et kA1, : ; gatt