324 COURS D’AIGÈBRE SUPÉRIEURE. Démonstration nouvelle du théorème relatif à la limite inferieure des indices plus grands que 2. 4A8. Je vais faire connaître actuellement la démons- tration par laquelle je suis parvenu à établir directement le théorème de M. Bertrand ; j'ai publié cette démonstra- tion pour la première fois dans le tome XV du Journal de Mathématiques pures et appliquées (1"° série), et je l’ai reproduite dans la précédente édition de cet Ouvrage. Mais, en la présentant ici, je profiterai des secours que m’offrent les propositions établies dans le Chapitre pré- cédent, ce qui me permettra d'apporter quelques simpli- fications; la démonstration dont il s’agit sera fondée sur deux lemmes que nous établirons d’abord. Lemme I. — Soïent G un système de substitutions con- jug‘zw'cs_/ùr1urè'('s avecn lettres ao, @,, A2, … , An_3, 6o, bi, et G' le système conjugué formé avec celles des substi- tutions de G qui ne déplacent aucune des deux lettres by, by. Si les systèmes G et G' ont un même indice y supérieur à 1, on pourra construire avec les n — » let- tres d9, A4, - « <, An_3 UR système de substitutions conju- ; T b 7 1 guées dont l'indice sera ‘;; d'où il suit que le nombre y est toujours pair. Désignons par vet p les ordres respectifs des systèmes G = E ; T D A et G’. Les indices de ces systèmes seront —"""" et A v 1.2.3...(Rn—2) ; $ ; e — ; comme ils sont égaux, par hypothèse, p ï on aura v:n(lz—ljp. Posons e 18 8 S G/=l, Sl’ Sz, Sä, …. Sç—l'