SECTION IV. — CHAPITRE H, 323 n que — 2 soit un nombre premier; dans ce cas, on peut poser p=— -; telest le cas de n=6. Mais, quand il existe MIN un nombre premier p effectivement compris entre — et MIR n — 2, le raisonnement que nous avons développé peut servir à démontrer une proposition nouvelle fort impor- tante. Effectivement, pour établir que le système G pos- sède l’une au moins des substitutions T et U, il n’est pas nécessaire de supposer, comme nous l’avons fait, que l'in- dice de G soit inférieur à n ; la même chose a lieu encore n ; ë ä ; n quand cet indice est égal à n, pourvu que l’on ait p> = et l’on arrive toujours à cette conséquence que l’indice de G'est 1 ou 2. Cet indice ne peut être égal à 2, car 1l en résulterail, comme on l’a vu, que l’indice de G serait lui-même égal à 2, ce qui est contre l’hypothèse; l’in- dice de G” est donc égal à 1; mais alors (n° 441, Corol- laire) l'indice de G ne peut pas être égal à n, à moins que ce système ne soit formé par les substitutions de n — 1 lettres. De là résulte le théorème suivant : Tuéorème. — Si l’indice d’un système de substitu- tions conjuguées est (?'g(L/ au nombre n des lettres, le système se compose @s V On cCT 9 substitutions /Ù/'II1Ü(Ï." Aavec n —I 1(![//'(?.\‘. La démonstration ne s'applique pas aux cas de n—3, 4, 5, 6, 7. Le théorème a été démontré par Abel pourn=5 (OFuvres complètes, t. 1°*, p- 19),et il a lieu aussi pour les cas de n= 4, 5, 7, comme on le verra plus loin. Le seul cas de #= 6 fait exception ; nous établi- rons qu’il existe effectivement un système de substitutions conjuguées de 6 lettres dont l’indice est « gal à 6 et qui , ; renferme des substitutions cireulaires des ordres 4, 5, 6.