SECTION IV. — CHAPITRE III. 317 recours à aucun postu!atum, les théorèmes suivants (*) : 1P L'indice d’un système de substitutions conjuguces, ful'm(:'ras‘ avec n lettres, ne peut étre en même temps supérieur à 2 et inférieur à n, à moins que n ne soit é£;‘(!l à 4. 29 Si l'indice d'un sy stème conjugué est précisément égal au nombre n des lettres, le système est formé de toutes les substitutions de n — 1 lettres, à moins que n ne soit égal à 6. 3° Si l’indice d’un système conjugue est supérieur au nombre n des lettres, il est au moins égal à an, pourvu que n soit >8. 4° St l’indice d’un système conjugué, l'@lnl{f à n lettres, est supérieur à 2n, il est au moins égal à n(n—1) — —— > pourvu que n soit >12. Les démonstrations que j’ai données deces propositions ne laissent rien à désirer sous le rapport de la rigueur. Cauchy, de son côté, avait repris la question et il avait obtenu d’autres démonstrations des mêmes théorèmes ; ces démonstrations reposent sur des notions nouvelles qui ont une grande importance dans la théorie dont nous nous occupons, et que nous ne pouvons passer sous silence. Mais nous croyons devoir rappeler d’abord les considérations dont l’illustre géomètre a fait usage, dans son premier Mémoire, pour établir la première des pro- positions énoncées dans cet aperçu, ainsi que l’analyse ingénieuse et élégante par laquelle M. Bertrand est par- venu à démontrer son théorème. n e TT A45. Tréorème p£e Caucuyv. — L'indice d’un sS— tème de substitutions conjuguées, formées avec n lettres, (*) Journal de Mathématiques pures et appliquées, 1" série, t. XV.