316 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Le raisonnement dont M. Bertrand a fait usage con- duit à cet autre théorème démontré auparavant par Abel, dans le cas de n = 5. Si l’indice d’un système de substitutions conjuguées, formees avec n lettres, est egalàn, le système conjugué se compose des 1.2.. -(n —1) substitutions de n — 1 lettres. Dans une Note qui fait partie du XXXII° Cahier du Journal de l’Keole Polytechnique, j'ai fait voir que si, n . « entre 7#— 2 et —, il n’'y a aucun nombre premier, le = J . n ° théorème de M. Bertrand subsiste, pourvu que = soit un nombre premier. La démonstration n’est en aucune facon modifiée ; seulement on ne peut plus conclure ce corol- laire, que, si l’indice d’un système conjugué est égal au nombre » des lettres, le système est formé par les 1.2...(R—1) substitutions de n — 1 lettres. Cette remarque a quelque importance, car 1l en résulte que le théorème de M. Bertrand comprend celui (|«*(]uu(‘ln)‘ pour le cas de n= 6, et rend, par suite, inutile la dé- monstration un peu compliquée qui se rapporte à ce cas particulier. En effet, sin=6, il n’y a aucun nombre ° n a n premier entre n— 23 ct ;; mais A ou 3 est un nombre premier. M. Bertrand a démontré aussi, dans son Mémoire, le théorème suivant : Si l'indice d'un système de substitutions conjuguées, formées avec n lettres, n étant > 9, est supérieur à n, cel indice est au moins c'grll à on. Plus tard, dans un Mémoire que j'ai présenté à l’Aca- démie des Sciences, en 1549, j'ai démontré, sans avoir