SECTION IV. — CHAPITRE I. 315 suite un théorème plus général duquel 1l résulte que : L'indice d’un système de substitutions conjuguées, formées avec n lettres, ne peut étre en méme temps supérieur à 2 et inférieur au plus grand des nombres premiers qui ne surpassent pas n. Et, dans le cas où n est un nombre premier, on a ce théorème : L'indice d’un système de substitutions conjuguées, Jormées avec n lettres, n étant un nombre premier, ne peut étre en même temps supérieur à 2 et inférieur à n. Cauchy donne à entendre, dans son Mémoire, qu’il chercha à étendre le précédent théorème au cas où n est un nombre composé, mais il ne put d’abord y parvenir que dans le cas de n=6. Il a, en effet, démontré que : L'indice d'un système de substitutions conjuguées, _/È)I'mc'c:; avec six lett1‘es, ne peut étre en méême temps supérieur à 2 et inférieur à 6. M. Bertrand s’est occupé ensuite avec succès de cette même question, et il est parvenu à démontrer générale- ment, et pour la première fois, que : L'indice d'un système de substitutions conjuguées, à/l)l‘l)lé@$ avec n lel,[;‘e.ÿ, ne peut être en meéme temps supérieur à » et inférieur à n (*). Toutefois la démonstration de M. Bertrand repose sur un postulatum qui semble absclument étranger à la théorie, et, à ce point de vue, elle n’est pas compléte- ment satisfaisante. Le postulatum dont il s’agit a été démontré au n° 403, etil consiste en ce que : Si l'onan>7, il y aau moins un nombre premier = n compris entre … et m—2, 2 (*) Journal de l’École Polytechnique, KXX° Cahier,