3()8 COURS D‘.‘\]4GI'ÏBIHC SUPÉRIEURE. deux lettres quelconques données, a;, a;; comme la sub- stitution U = (ag, @, @») appartient à G, il en est de mème de TUT-!=(b0, d;, a;); donc le système G ren- ferme toutes les substitutions circulaires du troisième ordre qu’on peut former avee n — 1 des lettres données, ce qui est contre l’hypothèse. ' S1i T substitue be et b, à à et a;, a; à as, la substitu- tion U= (ao,d1,») appartenant à G, il en seta dè même de TUT-! = (b9, b4, a;). Or cette dernière substitution remplace a; par by, et b par b,; on rentre donc dans le cas précédent, qui est incompatible avec notre hypo- thèse, comme on vient de le voir, [L résulte de là que la substitution T ne peut qu’échan- ger les lettres b,, b, entre elles; elle sera donc de. la forme T=(b0, b4).S,S étant une substitution de G'. On VOit aussi que le Sy ystème G s’'obtiendra en mu|lx,ulmnî entre eux le système G" et, le système formé des deux substitutions 1, (by, 6,). En conséquence, l’ordre du , 05 1) 1 système G est double de l’ordre du svstème G. \rmanque. — La démonstration précédente exige que le nombre des lettres @ soit au moins égal à 3, et que l’on ait en conséquence n >4. Le théorème ne subsiste pas pourn=4. CoroLLAIRE. — Si un système de substitutions conju- guées relatif à n lettres renferme les N I 2.3...(’1_2):ÎÎ1) subsli!l:li0n.S‘jbl'}m!@.æ‘ avecn— 0» des lettres données, mais qu'ilne renferme pas toutes celles qu’on peut former avecn—1 lettres, son ordre sera égal au quotient de N [ > n(n—1 par l’un des deux nombres ————) 2 » n(n—1). Si le sys-