302 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. tres, soit p un nombre premierëgal ou inférieur à n. Soient encore y=m,p un multiple de p contenu dans n; mop un multiple de p contenu dans my ; m3 p un mul- l[/)l@ de p contenu dans ms.... On pourra toujours, avec v lettres choisies m'bitl'(lil'@nl@llt,]bl'm€}' un système de substitutions primitives et conjuguées d'ordre plll 1-ÿ—‘Ill HN 5+' … Ce corollaire résulte du théorème précédent, en y sup- posant n, = m= n,= ...= p. L’ordre dusystème con- jugué étant une puissance de p, chacune des substitu- tions du système a elle-même pour ordre une puissance de p, et en‘conséquence elle est primitive. Corortamme I. — Ztant donné un système de n lettres, soient p un nombre premier (?gnl ou inférieur à n, v le plus grand multiple de p contenu dans n, et p* la plus haute puissance de p qui divise exactement le produit N 1,2.3...n. On pourra toujours, avec v lettres }Jl‘i$c.s‘ arbitrairement pm'mi les n lettres don- nées, former un système de substitutions primitives et conjuguées d’ordre p*. Ce corollaire se déduit du précédent, en supposant que my,p soit le plus grand multiple de p contenu dans n, maple plus grand multiple de p contenu dans my, et ainsi de suite. Dans cette hypothèse, la somme k — IM Ms + Ms + .. est évidemment l'exposant de la plus haute puissance de p qui divise exactement N 1.2.3...n. 438. Exempre. — Considérons le cas de n=6, et pre- nons p=—2. La plus haute puissance de » qui divise exactement le produit 1.2.3.4.5.6 est 2% ou 16; on pourra donc avec six lettres former un système de seize