300 COURS D’AIGÈBRE SUPÉRIEURF. par suite, elles sont échangeables entre elles. On ob- tiendra donc un système de substitutions conjuguées P d'ordre n7": en multipliant entre elles les 7 suites qui sont formées chacune par les », puissances de l’une des substitutions (1). Pareillement, on obtiendra de la même manière des systèmes conjugués Q, R, ..., dont les ordres scront respectivement n”*, n3, .. ., au moyen des substitutions C [IH ce Je dis en outre que deux quelconques des systèmes ainsi formés sont échangeables entre eux. À cet effet, représentons les lettres contenues dans chacun des divers arrangements ou groupes d’une espèce quelconque par un même caractère a oub, ou c, .. . affecté d’un indice variable ; alors celles des substitutions P,Q0,R,—.. ‘qui ont pour effet d'échanger circulairement les groupes d’es- pèces moins élevées contenues dans l’un des groupes que nous considérons pourront se déduire de celles qui se rapportentà un autre groupe, en changcnnt la lettre que nous sommes convenus d’affecter d’indices; mais en con- servant les mêmes indices. Si donc À et B désignent deux arrangements de i*”° espèce formés respectivement de deux lettres a, b, affectées des mêmes indices, et si l’une des substitutions P, Q, …. change À en A', l’une de ces substitutions changera aussi B en B/,les indices de 5 dans B’ se succédant dans le même ordre que les indices de « dans À’. Cela posé, soit V une substitution de l’une des suites (2), (3), - . . qui déplace circulairementles groupes À, B, C, D, ..., K de jème espèce, contenus dans un groupe ABCD...L de (1+ 1}“'“““’ espèce. Soit en même temps U l’une des substitutions (x), (2), (3), ... qui ne produisent de déplacements de lettres que dans l’un des arrangements À, B, ..., dans C par exemple. Supposons que U change C en C’; d’après ce que nous venons de