290 COURS D‘ALGÈBRE SUPÉRIEURE. où i a une valeur quelconque, si l’on prend seulement les substitutions S qui satisfont à la même égalité en impo- sant la condition que : soit congru, suivant le module u, à une puissance de e, les substitutions de la suite (1) forme- ront encore un système conjugué. Effectivement, si l’on suppose que dans les égalités (2) et (3) à et j désignent deux puissances de e, le produit ij sera lui-même une puissance de e, et, en vertu de l’égalité (6),1e produit S, S2 appartiendra à la suite (1). On peut donc énoncer le théo- rème suivant : Tuéonème V. — Une substitution quelconque T, d’ordre u, étant formée avec n lettres, si l’on forme toutes les substitutions S telles, que le produit STS7! se réduise à une puissance de ‘T, dont l’exposant soit congru, suivant le module u, à une puissance d'un nombre donne e lï/)]](Ll‘[(?ll(lll[ à l’ea‘po.«‘zmt 6, par rap- port au module Es les substitutions S constitueront un système conjugué d’ordre 9M. Lorsque le nombre u. admet des racines primitives, O peut étre un diviseur quclconque de 9(u). Ce théorème V comprend le théorème III comme cas particulier; il se confond avec celui-ci quand on fait9=1 et, par suite, e= 1. Mais il ne comprend pas le théo- rème IV, parce qu’il n’existe pas en général de racines p1‘imi[iv05 pour un nombre composé. Cette extension du théorème III a été indiquée par M. C. Jordan, dans un Mémoire qui fait partie du XXXVIII° Cahier du Journal de l’Ecole Polytechnique. CoroLLAIrE I. — On peut former, avec n lettres, des systèmes de substitutions conjuguees d’ordre ne(n) et no(n d’ordre __>7 t étant un diviseur convenable de n. En ë; pa1‘[[c:u/icz', sin est un nombre premier, on /)CUI_/À)7‘/…:/“