206 COURS D'ALGÈBRE SUPÉRIEURE. chacune de ces quantités. Il y a donc dans P,_, un nombre de coefficients arbitraires égal à p”-!; mais il est facile de voirque ce nombre doit être diminué, pour notre objet, de n—,1 unités. En effet, les con- gruences (18) ne changent pas quand on y remplace i11 i‘l’ i31 0,, ÎlL——1 respectivement par hhs t RH Q, HR Qs 000s Pn An + Qes hy, hs, -.., hn_y étant des entiers arbitraires et Q,, Q:, «- », Qu_» des fonctions convenablement choisies, de même nature que P,, P,, ..., P,_». Si l'on dé- signe par P, ce que devient P, par le changement dont il s’agit, la fonction Q, sera déterminée par la con- gruence Q— Q=P,—P, (mod. P)» ï dont te second membre ne renferme pas le terme I;* R; il s’ensuit, d'après l'analyse du n° 385 que Q, sera exprimable en fonction des seules quantités PR Il est donc permis d’exécuter le même changement dans le second membre P,_, de la congruence (17); la forme (19) de P,_, sera conservée, mais on pourra dis- poser des indéterminées /M,, ha, ..., R,_, pour faire disparaître n — 1 termes, par exemple, les parties con- stantes des coefficients de i7-?, ip-*,..…., iP-* dans les divers facteurs entre parenthèses de la formule (19); ainsi donc 1l est permis de supposer que a,_, est nul et que les coefficients a;;*_)2 n'ont pas de terme constant. Alors notre expression de P,_, ne renferme plus que pe—n+1 coefficients; chacun de ceux-ci peut avoir les valeurs o, 1, 2, .. , (p—1), à l’exception du coeffi-