SECTION III. — CHAPITRE III. I79 Si l’on veut avoir les fonctions irréductibles qui appar- tiennent à l exposant p’— 1 et'auxquelles répondent les racines punut1ves, on feram=1,n =—p- 1 en sorte qu’il suffira de prendre pour e, dans la formule précé- dente, tous les nombres premiers à p'— 1 et à p. Du point de vue sous lequel Galois a envisagé les congruences suiyant un module premier et une fonc- tion modulaire. m 372. Dans la théorie des congruences ordinaires, on traite comme s’ils étaient nuls tous les nombres divisibles par le module. Et de même, dans l’analyse qui se rap- porte aux congruences de la forme Ê(X, .r:)EO [mod. p, F(æ)], on opère comme si les multiples de F(x) s'évanouissaient. Or il y a ici une indéterminée x qu’on peut faire servir naturellement à l'évanouissement des multiples de F(x); il suffit effectivement de convenir que cette indétermi- née x est une racine imaginaire de la congruence LI ré- ductible F(x)=0 (mod. p). Ainsi peuvent s’introduire dans l’analyse de nouvelles imaginaires dont l’emploi offre certains avantages, bien qu’il ne soit pas indispensable. Cette conception est entièrement due à Galois, qui l’a exposée succinctement dans le Bulletin des Sciences mathématiques de Fe- russac (t. XIII, p..398) (*). (*) L’article publié par Galois en 1830 dans le Bulletin de Férussac a été réimprimé ensuite avec ses autres Mémoires dans le tome XI du Journal de Mathématiques pures et appliquées.