[72 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. si,après la substitution de f (æ) à X, la fonction #(X) est divisible par F(x), suivant le module p. Le corollaire du théorème démontré au n° 343 peut alors être énoncé comme il suit : Une congruence du degré m, suiyant un module pre- mier et suivant une fonction irréductible, a au plus au- tant de racines qu'il y a d’unités dans son degre. 366. Tuéorème I. — Soient F(x) et #(x) deux fonc- tions irréductibles suivant le module p» la première du degré v, la deuxième d’un degré égal à v ou à un divi- seur de v. La congruence $(X)=0o [mod. 7 F(æ)] a précisément autant de racines qu’il y a d'unités dans son degre. ä e En effet, le degré de #(X) étant un diviseur de v, on a ' xP—X=5(X)#(X)+pz(X), $,(X)ety(X) étant des polynômes à coefficients entiers, D'’un autre côté, la congruence X— X=0 [mod. p, F(æ)] a pour racines les p’ fonctions réduites de x, zéro com- pris; d’ailleurs chacune des racines de cette congruence appartient à l’une ou à l’autre des deux $#(X)=o0; #([X)=o [mod. p, F(x)], \ ) et si l'une d’elles avait moins de racines qu’il n’y a d’'unités dans son degré, 1l faudrait que l’autre en eût plus qu'il n’y a d'unités dans le sien, ce qui est impos- sible. Le théorème énoncé est donc établi.