SECTION III. — CHAPITRE III. 159 elt,s étant des nombres irnpai1‘s; si, en outre, on désigne par k le plus petit des nombres i, j, la fonction binôme x"— 2* est réductible suivant le module p, et elle se dé- L ë ! compose en 2}* facteurs irréductibles du degre — ys p—1 d qui, tous, appartiennent à l “exposant À Ce théorème nous fait connaître, sans aucune excep- tion, toutes les fonctions binômes irréductibles suivant le module premier p. En effet, la fonction x*—g° (mod.p) ne saurait être irréductible si À et e ont un diviseur commun. En outre, si À contient un facteur premier 4 qui ne divise pas p—1, la congruence x'—g°=0 (mod.p) aura une racine et par suite x*—g° admettra suivant le module p un diviseur de la forme x—@; il s'ensuit X que x’—a sera pareillement un diviseur de .7c*—g°’. 359. Lorsque p est un nombre de la forme s#t—1 où à estau moins égal à 2 et où t est un nombre impair, 1l n’existe de fonctions binômes irréductibles de degré }, ainsi qu’on vient de le voir, que dans le cas où À est im- pair ou double d’un impair. Mais, quel quesoit le nombre pair À, pourvu qu’il ne renferme que les facteurs pre- miers par lesquels p—1 est divisible, on peut former facilement des fonctions trinômes de degré À irréduc- tibles suivant le module p. En effet, lenombre p étant, par hypothèse, de la forme ]):2it— I, et t étant impair, posons = 2"_1)\, le nombre v sera divisible par 2°, car À est pair. Ensuite, si g désigne une racine primitive de p et que e soit un