r45 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. en prenant les restes de la division par F(x) des puis- sances x, x?, x,..., xPA, En effet, deux de ces puissances, x* et x"+, divisées par F(x), ne peuvent donner des restes de degrés y—1 congrus suivant le module p ; car autrement l’expression at+m — p" Qù X(x —1) serait divisible par F(x) suivant le module p, et il en serait de même de x” — 1 : or cela estimpossible, puisque n est moindre que l’exposant p’—1 auquel appartient 354. J'indiquerai ici une conséquence assez remar- quable de la théorie que nous venons d’exposer et qui consiste dans la proposition suivante : Tuéorème. — Si n est un nombre premier, que a soit une racine primitive de n, et que le modu[«p soit de la forme a + kn, la fonction a—1 = x—1 sera irréductible suivant le module p. En effet, n est un nombre premier ; il est d’ailleurs di- viseur propre à p"7! — 1, puisque p — An est une racine primitive de 7; donc le nombre des facteurs irréducti- e E r ; o(n $ bles de V, suivantle module p, est ic1 égal à L baût. n “ 7 ; . ; -E CororLAImE. — Si n est premier, la fonction —— ; ,, est ALGÉBRIQUEMENT rréductible. En effet, soit à une racine primitive de n. L’illustre Lejeune-Dirichlet a prouvé que la progression arithmé- tique a, a+n, a+2n, à+3n, <…