9> COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. 1° Si Bet —C sont tous deux résidus, ou tous deux non-résidus quadratiques par rapport à p, on peu 1 P PR p, on peut prendre t = o; en effet, il ne restera plus alors qu'à sa- tisfaire à la congruence E Bsz+C=0 (mod.p), ou B«?+(C+)p)=0 (mod.p), ) étant un entier quelconque. Si l’on détermine cet entier de manière que l’on ait C+H p SRE e p étant un entier, notre congruence deviendra w= (mod.p), et il sera possible d’y satisfaire, car, Bet — C étant l’un et l’autre résidus ou non résidus, v est nécessairement résidu. Pareillement, si A et — C sont tous deux résidus ou tous deux non-résidus, on pourra satisfaire à la condi- tion énoncée, en prenantu = 0, quel que soit le nombre premier p. 2° Si p est > 5, on peut toujours satisfaire à la con- gruence A?f/+B2+CE (mod. P). en prenant pour t etu des valeurs positives inférieures à p E = . p z ; FRAES e É. En ellet, soient & et 6 deux nombres qui sorent res- 2 pectivement de même espèce que +— A et — B ; je dis que deux nombres sont de même espèce quand ils sant l’un et l’autre résidus ou non-résidus. D’après le lemme qui précède, je puis choisir les nombres æ et 6 de ma- nière que l’on ait 6—a=C (mod.p),