SECTION III. — CHAPITRE II. 95 nous en ferons cependant deux applications dont la pre-- mière a pour objet la démonstration d’un théorème im- portant de Lagrange. Cette démonstration est fondée sur le iemme suivant : Lemme. — Si le nombre premier p est supérieur à 3 on trouve dans la suite e (V 13 1° un résidu R suivi d’un résidu; 2° un résidu R' suivi d'un non-résidu ; 3° un non-résidu N suivi d’un non- résidu; 4° un non-résidu N' suivi d'un résidu. En effet, soient F un non-résiduoude la forme 1, 3, .…, (p—»), et y l’associé de B, c’est-à-dire un non-résidu. Je dis que les successions (8,B-++a) t ( 7 +1), - qui ont leur premier terme Ç et 7 non-résidu, sont con- juguées. En eftet, à cause de fy=1 (mod. p), i AG1 ñ cs = (R si B+1 est non-résidu, y+1=7+%=(é+ 1)ÿ, (mod. p), 7 +1 sera le produit de deux non-résidus : il est donc résidu. Si 4# + 1 est résidu, la précédente con- gruence exprimc que y + 1 est non-résidu. On a donc (1) ' N'=N. Il y a lieu de distinguer le cas de p = 44 +1, etcelui dep=—44+3- Supposons p= 44 +1 et désignons par a, a', .. les résidus et par b, b', ... les non-résidus. Dans le cas que nous examinons et dont la somme égale p, deux nombres sont résidus ou non-résidus; on peut done poser p=a+a'=i;-—}—b‘.