SECTION III. — CHAPITRE II. gI D'aprèscela, la recherche des racines de la congruence proposée est ramenée à la résolution de congruences dont le module est une puissance d’un nombre premier et au problème dont nous avons donné la solution au a° 290. Des indices. 326. L’existence des racines primitives, pour un mo- dule M égal à une puissance d’un nombre premier im- pair ou égal au double d’une telle puissance, entraîne des conséquences très-importantes que nous devons pré- senter ici. ; Soit a l’une quelconque des racines primitives ; les puissances de a donneront tous les nombres premiers au module. Si donc N désigne l’un quelconque de ces nom- bres, on aura, pour certaines valeurs de 7, at=—N (mod. M). Chacun des nombres z ainsi déterminés prend le nom d’indice du nombre N, et la racine primitive « est dite la base des indices. Un nombre a une infinité d’indices, mais tous ces in- dices sont congrus suivant le module €(M); on peut donc se borner à considérer l’indice minimum qui est l'un des nombres o, 1I, 2, .. ., p(M)—1. Il est évident que l’indice minimum de l’unité est zéro. Si l’on a calculé les indices des nombres N premiers à M, au moyen de la base a, et que l’on veuille prendre pour base une autre racine primitive a’, on pourra obtenir facilement les indices qui se rapportent à cette base. Car soit e l’indice de la nouvelle base , dans le premier système ; on aura a'=a“ (mod. M),