SECTION ITI. — CHAPITRE I. 43 æP=1 — 1 + p F (x), p étant un nombre premier, la con- gruence f(æ}=0 (mod.p) aura précisément autant de racines qu'il y a d'unités dans le nombre qui exprime son degré. En effet, d’après le théorème de Fermat, la congruence (1) æp+— 1=0 (mod. p) a les p — 1 racines 53 -3; > 1754 D'ailleurs, si l’on a (a) æ>+_1+pF(s)=f(2)fi(=) f (æ) etf1(x) étant des polynômes à coefficients entiers, la congruence (1) peut se mettre sous la forme f(æ)f1(=)=0o (mod.p), et chacune de ses racines apparLient à l’une ou à l’autre des deux (3) f(=)=0; f X =—o (mod.p )- — Or, si l’une des congruences(3) avait moins de racines ? O \ / u’il n’v a d’unités dans son degré, il faudrait que l’autre q 3 or6; I en eût plus «'1u’11 n’yva d’unités dans le sien, ce qui est impossible ; le théorème énoncé est donc établi. 300. On peut déduire du théorême précédent un pro- cédé très-simple pour déterminer le nombre des racines d’une congruence de module prcmier. Démontrons d'a- bord le lemme suivant : Lemmr. — Si f2(x) désigne le reste de la division des deux polynômes f (æ) et f (x), dont les premiers termes