38 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. rents, relativement au module M. Parmi ces résidus, il y en aura donc un égal à 1, et un autre égal à M— 1. Supposons que ax donne le résidu r; si a ct z sont iné- gaux, je dirai que ces nombres sont associés du premier genre. Si a=—a, le produit a < a donnant le résidu 1, le produit a(M—a) donnera le résidu —1 ou M—1; je dirai alors que a et M— a sont associés du second genre. Il résulte de cette définition que deux associés du second genre constituent un couple de racines con- juguées de la congruence (3) æ—1=0 (mod.M). Il est évident que le produit de tous ceux des nombres (r) qui composent les couples d’associés du premier genre est congru à 1, suivant le module M, tandis que le pro- duit de tous ceux qui forment les couples du deuxième genre est congru à (—T1)*, p désignant le nombre des couples de racines conjuguées de la congruence (3). H résulte de là que l’on a P=(—1)* (mod. M). Or, sil'onaM = p,ou M = 2p>, ou M = 5, p étant un nombre premier impair, le nombre y est égal à 1, tandis que le même nombre est pair dans tous les autres cas (n° 292); donc on a P=—r (mod.M), dans les trois cas de M = P. e 2P == 4; =——+1 (mod.M), quandle module M n’est pas de l’une de ces trois formes. Remarque.—Si l’onveut avoirl’associé d’un nombrea,