26 COURS D’ALGÈBRE SUPÉRIEURE. Il importe d’examiner maintenant si l’une des racines de la congruence proposée peut être donnée par deux décompositions distinctes du module M : M=—AB, M— A" Désignons parz la fraction irréductible équivalente aux deux fractions Æ A B° B" lesquelles sont égales, en vertu de l’hypothèse AB= A' B'; on aura « A — }e, A =—ua, B= R = ub ‘ et, par suite, R À A, B= —-B e RS sIR À et y étant des entiers. Mais, si les décompositions con- sidérées fournissent une même racine x de la con- gruence (1), les nombres À et B ou A’ et B diviseront respectivement x + 1 et x— 1 : donc ils ont pour plus grand commun diviseur 1 ou 2; chacun des nombres À et y est par suite égal à 1 ou à ». Il résulte de là que les décompositions M=-Ax2B, M=aeax!r 2 2 sont les seules qui puissent donner une recine x déjà fournie par la décomposition M = AB. Cela posé, 1l est facile de déterminer le nombre N des racines distinctes de la congruence (1). Supposons d’abord que le module M soit impair et dé- signons par n le nombre de ses facteurs premiers inégaux. Dans le cas dont ii s’agit, les décompositions M AB